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Marie Alice THÉARD, une âme polyvalente

Originaire des Cayes, elle a vu le jour à Port-au-Prince le 03 Août 1948. Elle est une âme artistiquement polyvalente; poétesse, historienne de l’art, critique d’art, écrivaine, galeriste, couturière, hôtelière, secrétaire de direction, spécialiste en relation publique et cartomancienne.
Elle a fait ses études primaires à l’école Saint François d’Assise des Cayes, Lycée Philippe Guerrier des Cayes et ses études Universitaires à Christ of the King en Secrétariat Bilingue, Hotel/Motel management à Lassalle University Chicago, Histoire de l’art à l’Institut Français Haïti, Ecole de musicologie Guy Scott à Port-au-Prince.

Marie Alice THEARD est membre de l’Association Internationale des Écrivains et l’Association Internationale des critiques d’art (AICA). Elle a fondé La Galerie Festival Arts en 1983. Cette galerie compte actuellement 238 artistes en exposition permanente. Son vœu le plus cher serait qu’une vision collective nous pousse à utiliser les petites portes qui nous sont ouvertes sur l’étranger loin des critiques partisanes et pour le bien commun.

Mariée au Dr. Jacques RAVIX, elle est la maman de trois(3) enfants, la grand-mère de neufs (9) petits enfants et arrière grand-mère de deux(2)petits enfants.
Le souvenir qui a le plus marqué son enfance c’est l’arrestation de son père Dumont THÉARD par les macoutes sous la dictature Duvalierienne.

Marie Alice a été élue “Femme de l’année 2001” et sélectionnée parmi les “Greats minds of the 21st century” section littérature, par le “American Biographical Institute”. Elle a reçu une plaque de reconnaissance pour “l’expression de sa vérité individuelle et pour sa liberté d’artiste” par le Health Communication Inc et le prix de l’activiste littéraire en 2003. Elle a été retenue par le Ministère de la Culture et de la communication au gala “Ils chantent les femmes” dans le cadre du mois national des femmes parmi cinquante femmes, en vue de rendre hommage à son implication soutenue dans la culture haïtienne.
Parmi ses œuvres principales, elle a publié en 1998 un collectif regroupant 117 femmes haïtiennes et 40 artistes peintres Haïti, la voie de nos Silences (4 tomes), constituant un témoignage des évènements survenus entre 1986 et 1998. Ce qui lui vaudra le Prix de “l’éditeur de l’année 1999”.
L’écrivaine, en toute discrétion, fut le best-seller des ventes à l’édition de Livres en Folie 2014, avec son livre “Zero Tolérance”.

Pour la connaître mieux, elle s’est confiée en répondant à nos questions.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Marie Alice: J’aime lire, écrire, jardiner, lire les cartes, danser, voir un film, vivre une oeuvre d’art, lézarder au bord de la mer ou dans un musée, visiter une librairie. Découvrir un nouveau talent et participer à la montée du succès d’un contemporain. Tout est mélange et tout est passion dans mes moments de vie.

FEAD: Dites-nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Marie Alice: J’ai commencé à l’âge de 13 ans en m’installant comme couturière pour payer mes livres. J’ai vendu du poisson et des fruits de mers après l’année 1971 pour arrondir mes fins de mois de jeune mariée et payer mes études en hôtellerie puis j’ai ouvert ma galerie d’art avec trois(3) artistes et 1500 dollars haïtiens à l’époque.

FEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise? Qui êtes vous aujourd’hui?
Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Marie Alice: La plus grande leçon; les gens sont importants tout le reste est futilité.
Aujourd’hui Je suis une âme qui vit selon ses convictions et d’une philosophie faite d’amour et de partage.
Ma plus belle expérience personnelle est d’avoir des enfants et de les garder dans mon amour.
Quant à la satisfaction, je suis avide du savoir que m’inculque la fréquentation des autres et je m’émerveille de mon manque de connaissance face à la culture de mon peuple.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Marie Alice: Que mon pays Haïti, cette terre nourricière redevienne digne et prospère afin que l’espoir renaisse dans le regard de tous les enfants de chez nous.

FEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne,particulièrement les jeunes femmes ?

Marie Alice: Rien ne se donne, tout se gagne par le vouloir et la discipline. Quand VOUS avez le dos au mur, foncez! Non n’est jamais une réponse mais un stimulant pour repartir au combat!

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
Association Enfance et Jouvence

Contactez-nous:
associationejht23@gmail.com
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Daphney Valsaint MALANDRE, entre les études et la lecture.

Daphey Valsaint MALANDRE est née à Port-au-Prince en décembre 1988. De confession catholique, la jeune femme a complété le gros de ses études dans des institutions congréganistes. Notre-Dame du Rosaire, le collège Marie Dominique Mazzarello puis le collège Saint-Louis de Bourdon et ses études universitaire à l’Université Notre-Dame d’Haïti où elle a obtenu son diplôme en Relations Internationales et Sciences Politiques en 2012 . Elle est actuellement inscrite à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Quisqueya, elle brigue une licence en Droit. Après, ce sera la spécialisation en Droit International et d’éventuelles formations pour celle qui avait rejoint avec joie l’équipe de Télé Génie de son école au secondaire.

Parallèlement, le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a propulsé la jeune survivante sur le marché du travail. Elle a rejoint en Mai de la même année l’équipe les agents de terrain de UNOPS, le Bureau des Nations Unies des services d’appui aux projets. Boursière de l’Ambassade Américaine à travers son programme UGRAD , elle a aussi passé un semestre aux États-Unis pendant lequel, parallèlement à ses études, elle a fait du bénévolat avec Bread for the City et le Lutheran Services of South Dakota.

Rentrée au pays, elle a collaboré avec le journal Parlons affaires et la revue touristique Magic Haïti. Elle a fait partie du panel Lekol Lage, a animé le Chill Room de l’émission Digicel Stars en 2014 et a été l’ambassadrice de la lunetterie Bèl Optik pour l’année 2019. Daphey a également complété un stage de trois mois à l’Ambassade d’Haïti aux États-Unis en 2016, elle entretien régulièrement un blog depuis 2013 et espère publier bien plus que des articles dans les années à venir. Elle est présentement secrétaire de rédaction de Tiket Magazine.

Pour la connaître davantage, Daphey a répondu à nos questions:

FEAD: Quel est le moment qui a le plus marqué votre enfance ou votre jeunesse?

Daphey: Ma vie est selon moi assez ordinaire. Sans grands rebondissements. Pour ce qui est de moments que je retiens, je pourrais citer la mort de ma grand-mère survenue très tôt. J’avais grandi avec elle et même si je n’étais pas en mesure de saisir l’ampleur du manque avec lequel j’aurais à vivre sur le moment, j’avais quand même compris que quelque chose de très grâve était arrivé. Et je ne suis pas sûre de m’en être jamais entièrement remise.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Daphey: Il y a tellement de choses que je prends plaisir à faire que j’essaie du mieux que je peux de ne pas faire de classification. La musique a toujours fait partie de ma vie. Je consomme ça a grand régime sans en faire. Je peux dire que j’ai toujours écrit et la lecture aussi a fait partie de mon quotidien dès mon plus jeune âge.

FEAD: Dites nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Daphey: Je ne me vois pas comme une entrepreneure à proprement parler. Je suis avant tout une employée du groupe le Nouvelliste. J’ai tout simplement mise sur pied une émission qui traite de tout ce qui se rapporte à la lecture. Je suis à ma troisième saison et je m’évertue à produire du contenu et à trouver le financement nécessaire pour continuer à la réaliser, payer mon équipe et couvrir les autres coûts de production.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Daphey: Je veux être heureuse, rien que ça. C’est mon rêve, mon objectif, ma motivation.

FEAD: Que signifie “DAFFREADS” pour vous?

Daphey: Un mélange d’obligation et de plaisir. Une initiative que j’ai commencée pour le plaisir de partager une de mes passions avec un cercle plus large que mes amis et mes connaissances directes. Près de cinq ans plus tard, c’est presque devenu un travail avec tout le stress qui vient avec. Toutefois, malgré toutes les obligations et la pression, j’essaie de me rappeler de temps à autre pourquoi j’ai commencé et ça me donne envie de continuer.

FEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne, particulièrement les jeunes femmes?

Daphey: Ne laissez pas ces mille et un modèles de réussite et tous ces motivational quotes que vous voyez sur la toile vous mettre la pression. En fait, ils sont rares ceux qui sont tout à fait honnêtes dans leurs publications sur les réseaux sociaux. De plus, n’oubliez pas que chaque personne a le droit de choisir quel pan de sa vie exposer sur les réseaux. Alors vraiment, pas de compétition, ni de jugement. Chacun sa route; chacun son rythme. Vous êtes votre seule vraie compétition. C’est une leçon que j’essaie moi-même de maîtriser.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

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Saïka CÉUS, l’écriture comme tremplin

Née le 2 juillet 1990, Saïka CÉUS n’est ni mariée, ni en couple pour le moment. Son époux c’est la liberté. “Liberté de penser, de créer et d’agir pour avoir un impact positif sur ses compatriotes et sur sa génération, en particulier”. Et comme médium, elle a choisi l’écriture.

À travers une rubrique baptisée “Sa je m ban m” lancée sur facebook, elle a confirmé ses talents d’écrivain et « Tifi », son premier roman avec lequel elle a décroché le prestigieux prix Deschamps de la littérature lui garantit une place au soleil parmi les promesses de la littérature haitienne contemporaine.

Tout en continuant à parfaire sa formation académique, Saika continue d’écrire; et comme dans son roman, Tifi, le combat journalier de la femme haitienne reste son sujet de prédilection.

En guise de présentation, elle a répondu à nos questions.

Femme Extra à découvrir : Avez vous des enfants? Si oui, comment avez vous vécu l’expérience d’être maman? Si non, souhaiteriez vous en avoir ?

Saïka: Non je n’en ai pas et je ne tiens pas à en avoir maintenant, dans quelques années, oui. Mais, il me faut le dire, j’aime les enfants, j’aime leur compagnie. Les enfants nous donnent bien plus qu’on leur donne contrairement à ce que l’on pense, ils nous permettent également de puiser en nous l’enfant qui nous habite et qui tient en vie la beauté de notre âme.

FEAD: Quel est le moment qui a le plus marqué votre enfance ou votre jeunesse?

Saïka: La vie est cousue de mille et un moments de joie, de tristesse, de fous rire, de désarroi. Il m’est difficile de choisir une tranche de vie, mais je me souviens de ce moment affreusement inoubliable (lol) où au Collège Coeur Immaculé de Marie lors d’un concours de beauté auquel je participais, j’ai littéralement massacré la chanson « Je t’aime » de Lara Fabian, devant un public qui me huait sans aménité. J’ai tenu jusqu’au bout, la voix vacillante comme une bougie au beau milieu d’une tempête, la tête altière, les oreilles sourdes autant à ma propre voix qu’au huées du public. J’avais envie de pleurer mais j’ai tenu bon, j’ai chanté et à la fin je leur ai dit cela: Vous pensiez que j’allais pleurer? Le public qui me chahutait s’est tu l’espace d’une seconde et puis s’est mis à rire, tout le monde riait et applaudissait en même temps. J’ai finalement eu une belle ovation mais attention, je sais que ce n’était pas pour ma prestation. J’avais 13 ans, je crois.

FEAD: Pouvez-vous nous retracer votre parcours académique et professionnel chronologiquement?

Saïka: J’ai été à Gais Bambins de 1993 à 1996, Ecole Mère Louise de 1996 à 2002, ensuite au Collège Coeur Immaculé de Marie de 2002 à 2009. Je suis diplomée de Christ the King (2010-2013). J’ai été à ANDC pendant une année et j’ai continué cette formation à distance avec sciences po grenobles en France.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Saïka: On peut passer toute sa vie sans savoir vraiment, non pas ce que l’on aime, mais ce qui nous passionne. Trouver sa passion et la vivre, c’est cela le véritable grand amour d’une vie; Maurice Sixto, Coupe Kloue, Pablo Picasso, Raphaël Sanzio, Maya Angelou, Shelove Perrin, Victor Hugo l’ont sans doute trouvé. Le véritable amour comme je l’entends ici ce n’est point l’amour que l’on cherche à travers un homme ou une femme, celui qui, comme on aime si bien le dire, nous complète, mais c’est rencontrer sa passion véritable, celle qui rend l’âme indestructible, invincible et immortel à toutes les épreuves de la vie.

FEAD: Dites nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Saïka: Je ne mérite pas encore ce titre par respect pour tant de femmes qui ont déjà réussi. Ma garderie n’a pas fait long feu, j’ai dû fermer et tout laisser après les deux mois lock. Ce fut très difficile de voir un rêve, que j’ai caressé pendant si longtemps et pour lequel j’ai tant investi, s’écrouler ainsi. Ce fut amer, mais je continue à explorer d’autres pistes pour acquérir une indépendance financière.

FEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise?

Saïka: Il faut toujours créer du temps pour ceux qui nous aiment avant qu’il ne soit trop tard. Il ne faut point prendre pour acquis leur présence dans notre vie.

FEAD: Qui êtes vous aujourd’hui?

Saïka: J’imagine, par ces temps incertains, comme tous les haïtiens, je suis aujourd’hui tout simplement une âme qui parmi tant d’autres; aspire de tout coeur à une Haïti meilleure.

FEAD: Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Saïka: Non je ne peux pas me dire satisfaite; sinon, cela voudrait dire qu’il n’y a rien à améliorer. J’aime la personne que je suis et pour cela je veux qu’elle s’améliore; alors j’ai hâte de rencontrer une meilleure version, de rencontrer celle que je deviendrai dans une, deux ou cinq années et justement pour cela je ne peux pas parler de satisfaction.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Saïka: C’est une question qui mériterait d’être abordée dans les moindres détails; car un grand rêve ça se porte fébrilement. C’est un peu comme sa passion. Ca se décrit avec amour et confiance, mais moi, je m’en vais résumer ma réponse. C’est drôle quelques années avant, j’aurais eu mille et une choses à dire mais je pense que de nos jours j’embrasse la question du plus grand rêve avec un regard apaisé et peut-être plus réaliste. Des rêves, j’en ai une liste, je les réaliserai avec l’aide de Dieu j’en suis convaincue, mais mon plus grand rêve c’est de pouvoir un jour me retourner et sourire fièrement à ma vie, mes réalisations, mes efforts, mes échecs, mes réussites en sachant que je n’ai jamais abandonné la personne que je suis, que je ne me suis jamais trahie, que j’ai vécu ma vie selon ma vérité, que je ne me suis pas égarée en chemin en poursuivant mes rêves, en cherchant le succès, la réussite.

FEAD: Un message pour la jeunesse haïtienne, particulièrement les jeunes femmes haïtiennes?

Saïka: Pour ce que ça vaut en ces temps de désarroi, jeunes femmes, assurez-vous chaque jour, de ne point vous soumettre à la dictée de cette société patriarcale et d’être réduite à ne jouer qu’un second rôle dans votre vie. Vous êtes femmes! Vous êtes l’un des deux piliers incontournables de la société, battez-vous dans les détails, livrez bataille à vous-mêmes avant tout pour ensuite éduquer vos filles et surtout vos fils en conséquence.

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Ludnear Diane AUGUSTIN, la voie qui libère

Ludnear Diane AUGUSTIN, la voie qui libère la voix des femmes à travers Seque’elles.

Née de parents instituteurs un 14 juillet 1996 à Pétion-Ville, elle est belle comme un ange et remplie de bonté.
Elle a fait ses études primaire et secondaire au Collège Marie Dominique Mazzarello et les Soeurs Salésiennes de Pétion-Ville. Ses études Universitaires à l’École Nationale Supérieure de Technologie (Université publique tutelée par le Ministère de l’Éducation Nationale), elle a également étudié les Sciences Administratives option Gestion des Affaires. Elle a été Rédactrice à Relève Leadership de 2017 à 2018, Juge à Soleil d’Été durant les années 2009-2010-2011-2018-2019.
Aujourd’hui Ludnear Diane AUGUSTIN aide les femmes qui sont bouleversées par le poids de leur histoire, à titre de coordonnatrice dans Séqu’ELLES depuis 2020.
Comme beaucoup de jeunes femmes, Ludnear adore les enfants et voudrait en avoir deux. Une fille et un petit garçon qui portera le nom de son papa suivi de Junior.

Elle est une jeune femme passionnée qui ne se contente pas de profiter de la vie à moitié. Elle dégage toujours une énergie positive autour d’elle. Pour ses confidences, elle a répondu à quelques questions de la Rubrique Femme extraordinaire à découvrir comme suit.

RFEAD: Quel est le moment qui a le plus marqué votre enfance ou votre jeunesse?

Ludnear AUGUSTIN: J’ai commencé à faire de la télé en 2009 comme juge au concours de chants pour enfants organisé par la Télé Soleil: Soleil d’Été. Je ne sais pas si ça a été l’événement le plus marquant, mais c’est la première chose qui m’est passée par la tête en voyant la question.

Je n’avais que 13 ans, et l’adolescente en moi était vraiment toute excitée à l’idée de passer à la télé. Sauf que ce n’était pas toujours que du jeu. J’étais souvent en proie à des critiques disant que j’étais trop sévère avec les enfants- alors que j’étais moi-même une enfant. À l’opposé, d’autres m’admiraient et estimaient que j’avais un très un bon sens du jugement pour mon âge, que je “ m’exprimais ” bien, entre autres.

De bons et de mauvais côtés, mais ces expériences sont forcément inoubliables.

RFEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Ludnear AUGUSTIN: Ma plus grande passion reste l’écriture. Quoique je m’y adonne de moins en moins ces derniers temps à cause de mes obligations professionnelles. Je ne le fais pas forcément pour en tirer profit mais parce que ça me libère. Tout ce que j’envisage se dessine mieux quand je l’écris.

RFEAD: Dites-nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Ludnear AUGUSTIN: Je ne me considère pas tout à fait comme une femme entrepreneure bien que je coordonne Séqu’ELLES, une structure à caractère social. J’ai une belle équipe dynamique et dévouée mais c’est difficile. Parce que, premièrement, l’activité n’est pas profitable, il faut donc s’adonner quotidiennement et à temps plein à son gagne-pain. Et il faut aussi trouver du temps pour planifier les activités de la structure de concert avec l’Équipe. Ça fait beaucoup. Et même en organisant bien son temps, on a quand même souvent l’impression d’en avoir jusqu’au cou.

Séqu’ELLES a fêté ses deux ans le 26 janvier 2022 et jusqu’à présent c’est un pari gagné. Ce qui nous freine ne dépend pas directement de nous, mais le plus souvent de la conjoncture du pays qui n’est pas toujours favorable.

RFEAD: Que signifie Sequ’elles pour vous?

Ludnear AUGUSTIN: Séqu’ELLES est le petit grain de sel que mon équipe et moi apportons à la déconstruction des stéréotypes genrés, l’empouvoirement des filles et des femmes. C’est une tribune pour toutes les femmes qui ont dû se taire depuis bien trop longtemps. C’est surtout une ambiance amicale qui invite ces femmes à se confier sans risque de se faire juger.

Séqu’ELLES est mon bébé à moi (comme j’aime bien l’appeler) mais aussi celui de toute l’équipe et de tous ceux qui chérissent l’initiative.

RFEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise? Qui êtes vous aujourd’hui?
Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Ludnear AUGUSTIN: La plus grande leçon que la vie m’a apprise est que “ parfois ça ne veut pas “. Je ne crois ni aux chances ni aux déveines et je chéris le goût du travail bien fait. Mais j’ai au moins quatre situations concrètes dans ma tête où j’ai donné le meilleur de moi et que cela n’a pas suffi. Il y’a souvent des paramètres qui échappent à mon contrôle et qui ne dépendent pas de moi. Des choses qui devraient marcher mais qui finalement se sont effritées pour des raisons que j’ignore. Cependant, je reste convaincue que les choses n’ont plus aucun sens quand on les fait à moitié. Il faut toujours y mettre du sien, travailler fort mais ne pas se laisser détruire quand “ ça ne veut pas “.

Aujourd’hui, je peux vraiment me vanter d’être une fonceuse. Ceux qui me connaissent bien savent que je ne lâche jamais rien. Je suis le genre à me dire : si ça ne veut pas aujourd’hui, eh bien ça voudra bien un jour!

Pas pleinement satisfaite mais satisfaite quand même. Il me reste du chemin à parcourir sur le plan académique, social et professionnel mais Dieu sait qu’il y’a un monde de différence entre là où je suis aujourd’hui et là où j’ai été il y a 5 ans.

La petite a bien grandi.

RFEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Ludnear AUGUSTIN: Cette question me revient souvent et la réponse change un peu à chaque fois. Des années plus tôt, mes plus grands rêves étaient intimement liés à Haïti. Je n’en rêvais pas seulement mais je voulais à tout prix qu’Haïti change. Mais au rythme où l’on va, ça me parait utopique. Je me contente d’être actrice de ce changement (au risque qu’il ne se produise pas) à travers mes actions et mes initiatives. Parlant de changement, je parle aussi de justice sociale, d’équité etc.

RFEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne,particulièrement les jeunes femmes ?

Ludnear AUGUSTIN: Comme moi, ne jamais rien lâcher!

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Aussi belle qu’intelligente, Mulledina CLERGER, une amoureuse des concours de Beauté

Aussi belle qu’intelligente, Mulledina CLERGER est venue au monde à Port-au-Prince le 02 Octobre 1996.
Elle vit dans un monde où il est remplie de passions pour; la littérature, les concours de beauté, la cuisine et les activités socio-culturelles qui sont toutes aussi des sources de revenus pour elle.
Dès son enfance, elle passait du temps dans l’entreprise familiale qui était une quincaillerie, à lire des bouquins que lui achetait son père.
Elle a fait ses classes primaires jusqu’à la Philo au Collège St Charles de Carrefour et chez les Soeur de la Charité St Louis. Elle a suivie des formations en Communication Sociale,en Cuisine Diététique et en Community and Sales Manager.

Mulledina est engagée dans une relation et souhaite aussi un jour avoir des enfants.

Dans une entrevue accordée à la rubrique Femme extraordinaire à découvrir, Elle nous a fait quelques confidences sur elle comme suit.

RFEAD: Dites-nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Mulledina CLERGER: Je cherchais toujours à entreprendre quelque chose de différent. De ce fait, j’ai choisi d’allier ma passion pour la cuisine à la volonté d’aider les gens à manger sainement afin de rester en santé. Ça n’a pas été facile, mais je me suis accrochée à ce rêve et de faire de celui-ci une réalité. Cela m’a permis de forger mon caractère et de grandir financièrement.

RFEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise? Qui êtes vous aujourd’hui?
Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Mulledina CLERGER: La plus grande leçon que la vie m’a apprise aujourd’hui c’est qu’il est important de prendre les choses au sérieux, mais le plus important c’est de vivre à fond, d’apprécier chaque petit moment et d’aimer malgré tout.
Aujourd’hui je suis une femme plus épanouie, j’ai eu des chocs certes, mais j’ai appris les leçons et je continue ma route.

Je suis en éternel apprentissage pour une meilleure version de moi-même chaque jour, tout en appréciant mes qualités et mes défauts.

RFEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Mulledina CLERGER: Mon plus grand rêve c’est de pouvoir réunir ma famille, voir un sourire de satisfaction sur le visage de ma mère et mon père quand ils auront à applaudir les accomplissements de mon frère ma petite sœur et moi demain !!

RFEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne,particulièrement les jeunes femmes ?

Mulledina CLERGER: je leur dirai toujours la même chose, instruisez-vous, vivez et amusez vous !!! Car la jeunesse est faite pour l’héroïsme.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
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Micheline Laudun DENIS, une grande histoire de vie avec la musique

Micheline Laudun DENIS a étudié le piano dès son jeune âge. Elle est une grande amoureuse de la musique.

De son nom complet Marie-Anne Mecheline Laudun DENIS, née par un beau soleil d’été le 2 Juillet 1930 à P-au-P , Haiti. Ses parents sont; Jeanne Gabriel,sa mère et, Félix Laudun, son père.Elle est fière d’avoir eu pour parrain l’illustre Dr. Jean Price Mars et pour Marraine, la brillante éducatrice, Georgette Pétrus.

Micheline a une grande histoire de vie avec la musique. Toute petite dans le cadre familial, elle pratique déjà la musique avec son père sous la direction des professeurs talentueux comme Lina Mathon Blanchet et Werner Yaegerhuber auprès de qui elle se familiarise avec les éléments représentatifs de sa culture originelle (chants, danse, Rythme), en même temps qu’elle est initiée aux techniques de l’art musical et à l’histoire de la musique occidentale.

Boursière du gouvernement américain à l’âge de 16 ans, elle poursuit des études à New York collège of music. Deux(2) ans plus tard, elle bénéficie de nouvelles bourses de l’Alliance française et du gouvernement haïtien, elle sera pendant six(6) années élève du Conservatoire National de Musique de Paris puis de l’école de Haut Perfectionnement musical Marguerite Long – Jacques Thibaut. Revenue en Haıẗi, Micheline se marie et alors qu’elle jouit de la grâce d’être mère, une nouvelle bourse du gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne lui est octroyée pour suivre des classes de Maîtres aux Conservatoires de Musique de Munich et Stuttgart.
Sous l’égide de l’Organisation des Etats Américains ( O.E.A.) elle effectue des tournées de concerts d’abord à la salle des Amériques à Washington puis en Amérique du Sud : Colombie, Argentine, Chili, Brésil, Vénézuela ; en Amérique centrale : Puerto Rico, République Dominicaine. Elle se produit encore à l’Université d’Atlanta, à New York, Buffalo sous la bannière d’Associations Culturelles Haïtiano-Américain. À l’invitation du Président L.S. Senghor notre pianiste eut également à se produire à Dakar et à Saint –Louis du Sénégal.
En Haïti, elle s’est partagée entre sa vie familiale, ses récitals, enseignement de la musique, concerts de musique de chambre ou en soliste avec orchestre et a consacré une bonne partie de son temps à sa passion de l’enseignement de la musique…

Veuve de Raoul Denis depuis 5 ans, après 60 ans de vie conjugale, le couple a eu quatre (4) enfants dans l’ordre qui suit; Sibylle (de l’orthographe grecque ,ainsi écrit) musicienne et ‘’Désigner’’de bijoux, Raoul jr( dit:Tira )musicien ,compositeur et arrangeur, Pascale, Éducatrice musicale, Maksaens, musicien-vidéo -plasticien.
Elle vit l’expérience d’être maman merveilleusement bien jusqu’à ce jour. Ils ont tous été désirés, donc, bienvenus dans la joie, l’amour,l’esprit de l’union familiale, la confiance, et le respect d’autrui.
“Aujourd’hui, je suis choyée par mes enfants et leurs conjoints, autant qu’ils vénèrent fidèlement la mémoire de leur père” dit-elle.

Et dans une entrevue accordée à la rubrique Femme extraordinaire à découvrir, Micheline a partagé de merveilleux petits détails sur elle comme suit.

RFEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Micheline DENIS: De passions, j’en ai plusieurs : L’amour passionné vécu avec mon époux Raoul Denis—( que j’avais d’ailleurs choisi dès l’âge de 12 ans,dès la 1ère fois que je l’apperçus ) Cet amour fait d’amitié , de camaraderie, du partage de notre passion commune pour la musique, nous a unis et comblés de Bonheur à la venue de nos enfants.

RFEAD: Dites-nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Micheline DENIS: Je ne suis pas une femme entrepreneure, du moins au sens courant…commercial ou en formation de société etc, mais je pratique encore ma passion de
l’enseignement de la musique à tous ceux qui viennent à moi qu’ils aient les moyens économiques de me verser les émoluments dûs,ouPas., le plus important est de partager mes connaissances avec ceux qui en ont le désir.

RFEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise? Qui êtes vous aujourd’hui?
Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Micheline DENIS: La plus grande leçon apprise de la vie, C’est celle d’avoir vécu 8 années seule à l’étranger pour mes études et dans différents pays. J’ai appris à m’adapter aux mœurs et coutumes, aux différentes
cultures,dans une discipline assez rigoureuse . (De 16 ans à 24 ans).

— Qui sui-je aujourd’hui? Cette grande leçon de la vie m’a faite ce que je suis. Elle m’apprit l’humilité, la modestie, la compréhension et le respect de mon prochain quel qu’il soit.

— Ma plus belle expérience est; Le respect de ma discipline de travail, la patience, la générosité du partage.

— L’argent, la poursuite du gain, n’a jamais été ma priorité.
Le snobisme… je déteste.
Le ‘’m’as-tu vu ?’’N’existe pas chez moi.
Le culte du BEAU, est encore ma passion
viser toujours vers l’excellence dans toute ce que l’on fait est la devise de notre famille.

RFEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Micheline DENIS: Je crois l’avoir déjà bien obtenu et même au-delà, par les Grâces que Dieu m’a faites d’avoir pu réaliser l’idéal de vie dont j’avais rêvé ( mariée à 25 ans ).

RFEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne,particulièrement les jeunes femmes ?

Micheline DENIS: À tous les jeunes de mon pays, je dirais de chercher à se connaître d’abord soi-même pour se fixer un ideal de leur vie future à partir duquel ils poursuivront cet objectif, franchiront les obstacles, traverseront les épreuves avec la détermination d’arriver à satisfaction. Se donner coûte que coûte l’instruction, l’éducation sociale et civique et s’intéresser à la culture (Artistique, littéraire,
scientifique etc selon leurs goûts ou talents) mais ne pas s’en tenir a leur seule spécialisation. Autrement dire: S’enrichir l’esprit , soigner leur langage, leur façon de parler, bien étudier la langue qu’ils veulent parler. Apprendre à bien parler ,lire et écrire le créole, comme toute autre langue. Ne pas mélanger les mots créoles avec ceux du français. Nos jeunes devraient apprendre à s’exprimer et à converser avec aisance et non pas a baragouiner’’ avec trop de gestes des mains.

Aux jeunes gens je dirais de savoir respecter les femmes, d’être courtois.
Aux jeunes filles je dirais d’être toujours belles et soignées depuis le réveil -c’est une habitude disciplinaire à se donner,quand on vise au mariage surtout… cependant, attention à la coquetterie exagérée !!!!! À elles aussi je recommande le respect de soi-même… À tous les jeunes de mon pays, je demande de penser à l’honneur de leur parents et de leur pays.
Femmes haïtiennes, mariées ou célibataires,vous êtes le’’poto-mitan’’ de votre foyer , de votre famille. Le respect mutuel et la confiance entre époux sont les assurances du bonheur conjugal autour de l’amour. L’honneur de votre pays repose également sur vous. À celles qui ne sont pas encore mariées, je dirais de prendre le temps de bien connaître le partenaire de votre choix :Qualités, habitudes, faiblesses ou défauts. Qu’il apprenne aussi à bien connaître les vôtres chassez l’égoïsme de votre coeur et si vous souhaitez ,l’un ou l’autre , placer quelques conditions de comportement, faites-le, AVANT de convoler, ceci quand on est d’éducation ou de religion différentes.
Ayez des principes de moralité et de respect des valeurs qui font de bons citoyens du monde. Et si vous avez des enfants, faites votre possible pour qu’ils aient une belle enfance.
Par mon grand âge, c’est la somme de mes expériences et la belle vie qu’il m’a été donné de vivre que je me suis permis de vous parler ainsi. Et si quelques détails de ma personne pourraient vous être utiles comme modèle, j’en serai ravie.

Je terminerai en vous disant encore : qu’ayant entretenu de bons rapports avec mes collègues professeurs de musique en Haïti comme ailleurs,c’est ainsi que je fus appelée à Présider le jury du dernier Concours National de piano à Santo-Domingo, en Novembre 2020.
Moi, une haïtienne.!!!!!!.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
Association Enfance et Jouvence

Contactez-nous:
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(509) 3809-2901/(849) 330-2672
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Femme Extra: Iris Duhamel AUGUSTIN

Iris Duhamel AUGUSTIN est une passionnée de la mode qui inspire confiance aux autres et les aide à s’améliorer chaque jour davantage.

Née à Port-au-Prince un 09 Mai, Iris Duhamel AUGUSTIN, de son pseudo “Moumous”, aime cuisiner et organiser des événements. Cependant, ce qui lui donne des ailes c’est plutôt la mode. Elle en fait sa plus grande passion afin d’aider les hommes et les femmes à avoir confiance en eux.

Mariée à l’homme de ses rêves depuis plus de 10 ans, Moumous est la maman de trois(3) enfants: une fille de 7 ans et des jumeaux de 4 ans qui sont les plus beaux cadeaux de sa vie. Ses enfants ont largement contribué à son développement personnel. Ils lui ont appris à être patiente, tolérante et à aimer les autres inconditionnellement. Ses enfants lui donnent de l’assurance et du sens à sa vie.

Elle est une femme très protectrice et très généreuse qui aime aider ses amis(es), sa famille et même des inconnus. Le moment qui a le plus marqué sa jeunesse est quand elle a signé son premier contrat de bail à l’âge de 21 ans. Ce, “tenant compte de tous les préjugés que ça représente pour une jeune fille en Haïti”, dit-elle!

Pour son parcours académique, elle nous l’a ainsi confié. “Je suis un professionnel chevronné dans les domaines du marketing, des ventes et du service client avec plus de 15 ans d’expériences en télécommunications/technologie. J’ai contribué à la réalisation de plusieurs grands projets en Haïti qui ont révolutionné ce secteur, dont le lancement de l’internet haut débit dédié et la première plateforme de recharge électronique en Haïti. J’ai reçu le prix du leadership COMCEL (leader du secteur télécom à l’époque) en 2010 en reconnaissance de mes efforts et de mon travail d’équipe pour mes initiatives post-catastrophe après le tremblement de terre de 2010”.

Iris Duhamel AUGUSTIN a commencé à bloguer depuis 2014. Elle fait maintenant fièrement partie de la communauté des blogueurs Adidas USA. Par amour pour la mode, elle a réussi à lancer en 2014 son blog personnel “ LaMoumous” à travers lequel elle inspire les femmes à embrasser leur unicité et aussi partager des astuces qui permettent à son public de rester classe et élégant. En 2019, elle a commencé à offrir ses services de stylisme personnel tout en ayant la ferme conviction que l’estime de soi est l’élément clé d’une vie réussie.
Elle a été par la suite certifiée Style Coach™️ du Style Coaching™️ Institute de Londres et également membre accrédité de l’International Association of Styles Coaches™️ (IASC).

LaMoumous Style Coaching est sa plus grande passion. Moumous est un de ses sobriquets préférés qui a évolué aujourd’hui en “LaMoumous.com ”, un nom qui lui a été donné par ses amis, proches. Ça lui permet de tisser des liens avec le public et la clientèle. Les enfants adorent aussi. Elle vit ainsi cette passion quotidiennement en aidant les hommes et les femmes à:

1- Changer leur relation avec la mode et utiliser leurs vêtements pour renforcer leur niveau de confiance en soi alors qu’ils se lancent dans leur parcours de développement personnel et qu’ils travaillent pour atteindre leurs objectifs de vie.
2- Créer une image cohérente avec leur personnalité et aussi développer l’impact visuel nécessaire pour atteindre leurs objectifs.
3- Développer des habitudes saines dans leur cheminement de développement personnel vers une véritable confiance en soi, l’amour de soi et l’estime de soi.
4-Atteindre leur plein potentiel chaque jour pour un avenir meilleur et d’avoir un
impact dans leur communauté.

La plus belle expérience de cette grande dame c’est d’avoir osé vivre ses passions: LaMoumous Style Agency et LaMoumous Hair Care. La plus grande leçon que la vie lui a apprise c’est le pouvoir du silence. Elle est convaincue d’être exactement là où elle doit être dans la vie. Elle est pleinement satisfaite tout en acceptant d’évoluer chaque jour davantage; tout en etant reconnaissante envers la vie et en essayant d’être moins dure envers elle-même.

“Je suis une fonceuse réfléchie (si ça existe). Disons je suis plutôt ambivalente. Je sais quand foncer et quand prendre du recul pour réfléchir et analyser. Je peux être téméraire, car je suis une positive qui voit toujours une opportunité même dans les pires circonstances. On grandit ou on apprend. Ce n’est jamais négatif. En tant que professionnelle avec plus de 15 ans d’expérience, j’ai toujours été pragmatique, charismatique et toujours à la recherche de la performance, des atouts clés quand on débute sur le marché du travail a 19 ans et qu’on a des ambitions professionnelles.” Avoue-t-elle!

Elle dit ne pas avoir de rêves, mais plutôt des projets qui s’échelonnent sur son échéancier selon des plans d’implémentation bien définis sur le court, moyen et long terme.

“Dans le cadre des présentes, j’irai pour
l’un de mes projets à moyen termes qui est « LaMoumous Foundation », une plateforme à but non lucratif qui aura pour mission d’accompagner les femmes et les jeunes filles victimes d’un traumatisme quelconque (viol, handicap, violence divers) dans leur quête de se redécouvrir et les aider à convertir leurs talents comme source de richesse.” Nous annonce-t-elle!

Le conseil de Iris, dit LaMoumous Style Coaching Agency, pour la jeunesse haïtienne, particulièrement les jeunes femmes, est de ne jamais accepter la défaite, car vous êtes probablement non loin de la réussite. Cherchez de préférence les leçons à tirer de cette défaite. Ce seront les étapes clés qui vous mèneront au succès. Et souvenez-vous, qu’il n’est jamais trop tard pour repartir à zéro. Vous êtes des femmes capables, des battantes et des femmes de valeur. Et tout ce que touche une femme de valeur se transforme en or.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
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