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Marie Alice THÉARD, une âme polyvalente

Originaire des Cayes, elle a vu le jour à Port-au-Prince le 03 Août 1948. Elle est une âme artistiquement polyvalente; poétesse, historienne de l’art, critique d’art, écrivaine, galeriste, couturière, hôtelière, secrétaire de direction, spécialiste en relation publique et cartomancienne.
Elle a fait ses études primaires à l’école Saint François d’Assise des Cayes, Lycée Philippe Guerrier des Cayes et ses études Universitaires à Christ of the King en Secrétariat Bilingue, Hotel/Motel management à Lassalle University Chicago, Histoire de l’art à l’Institut Français Haïti, Ecole de musicologie Guy Scott à Port-au-Prince.

Marie Alice THEARD est membre de l’Association Internationale des Écrivains et l’Association Internationale des critiques d’art (AICA). Elle a fondé La Galerie Festival Arts en 1983. Cette galerie compte actuellement 238 artistes en exposition permanente. Son vœu le plus cher serait qu’une vision collective nous pousse à utiliser les petites portes qui nous sont ouvertes sur l’étranger loin des critiques partisanes et pour le bien commun.

Mariée au Dr. Jacques RAVIX, elle est la maman de trois(3) enfants, la grand-mère de neufs (9) petits enfants et arrière grand-mère de deux(2)petits enfants.
Le souvenir qui a le plus marqué son enfance c’est l’arrestation de son père Dumont THÉARD par les macoutes sous la dictature Duvalierienne.

Marie Alice a été élue “Femme de l’année 2001” et sélectionnée parmi les “Greats minds of the 21st century” section littérature, par le “American Biographical Institute”. Elle a reçu une plaque de reconnaissance pour “l’expression de sa vérité individuelle et pour sa liberté d’artiste” par le Health Communication Inc et le prix de l’activiste littéraire en 2003. Elle a été retenue par le Ministère de la Culture et de la communication au gala “Ils chantent les femmes” dans le cadre du mois national des femmes parmi cinquante femmes, en vue de rendre hommage à son implication soutenue dans la culture haïtienne.
Parmi ses œuvres principales, elle a publié en 1998 un collectif regroupant 117 femmes haïtiennes et 40 artistes peintres Haïti, la voie de nos Silences (4 tomes), constituant un témoignage des évènements survenus entre 1986 et 1998. Ce qui lui vaudra le Prix de “l’éditeur de l’année 1999”.
L’écrivaine, en toute discrétion, fut le best-seller des ventes à l’édition de Livres en Folie 2014, avec son livre “Zero Tolérance”.

Pour la connaître mieux, elle s’est confiée en répondant à nos questions.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Marie Alice: J’aime lire, écrire, jardiner, lire les cartes, danser, voir un film, vivre une oeuvre d’art, lézarder au bord de la mer ou dans un musée, visiter une librairie. Découvrir un nouveau talent et participer à la montée du succès d’un contemporain. Tout est mélange et tout est passion dans mes moments de vie.

FEAD: Dites-nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Marie Alice: J’ai commencé à l’âge de 13 ans en m’installant comme couturière pour payer mes livres. J’ai vendu du poisson et des fruits de mers après l’année 1971 pour arrondir mes fins de mois de jeune mariée et payer mes études en hôtellerie puis j’ai ouvert ma galerie d’art avec trois(3) artistes et 1500 dollars haïtiens à l’époque.

FEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise? Qui êtes vous aujourd’hui?
Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Marie Alice: La plus grande leçon; les gens sont importants tout le reste est futilité.
Aujourd’hui Je suis une âme qui vit selon ses convictions et d’une philosophie faite d’amour et de partage.
Ma plus belle expérience personnelle est d’avoir des enfants et de les garder dans mon amour.
Quant à la satisfaction, je suis avide du savoir que m’inculque la fréquentation des autres et je m’émerveille de mon manque de connaissance face à la culture de mon peuple.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Marie Alice: Que mon pays Haïti, cette terre nourricière redevienne digne et prospère afin que l’espoir renaisse dans le regard de tous les enfants de chez nous.

FEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne,particulièrement les jeunes femmes ?

Marie Alice: Rien ne se donne, tout se gagne par le vouloir et la discipline. Quand VOUS avez le dos au mur, foncez! Non n’est jamais une réponse mais un stimulant pour repartir au combat!

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
Association Enfance et Jouvence

Contactez-nous:
associationejht23@gmail.com
+1 809 754-0668
https://www.facebook.com/associationenfanceetjouvence/

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Daphney Valsaint MALANDRE, entre les études et la lecture.

Daphey Valsaint MALANDRE est née à Port-au-Prince en décembre 1988. De confession catholique, la jeune femme a complété le gros de ses études dans des institutions congréganistes. Notre-Dame du Rosaire, le collège Marie Dominique Mazzarello puis le collège Saint-Louis de Bourdon et ses études universitaire à l’Université Notre-Dame d’Haïti où elle a obtenu son diplôme en Relations Internationales et Sciences Politiques en 2012 . Elle est actuellement inscrite à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université Quisqueya, elle brigue une licence en Droit. Après, ce sera la spécialisation en Droit International et d’éventuelles formations pour celle qui avait rejoint avec joie l’équipe de Télé Génie de son école au secondaire.

Parallèlement, le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a propulsé la jeune survivante sur le marché du travail. Elle a rejoint en Mai de la même année l’équipe les agents de terrain de UNOPS, le Bureau des Nations Unies des services d’appui aux projets. Boursière de l’Ambassade Américaine à travers son programme UGRAD , elle a aussi passé un semestre aux États-Unis pendant lequel, parallèlement à ses études, elle a fait du bénévolat avec Bread for the City et le Lutheran Services of South Dakota.

Rentrée au pays, elle a collaboré avec le journal Parlons affaires et la revue touristique Magic Haïti. Elle a fait partie du panel Lekol Lage, a animé le Chill Room de l’émission Digicel Stars en 2014 et a été l’ambassadrice de la lunetterie Bèl Optik pour l’année 2019. Daphey a également complété un stage de trois mois à l’Ambassade d’Haïti aux États-Unis en 2016, elle entretien régulièrement un blog depuis 2013 et espère publier bien plus que des articles dans les années à venir. Elle est présentement secrétaire de rédaction de Tiket Magazine.

Pour la connaître davantage, Daphey a répondu à nos questions:

FEAD: Quel est le moment qui a le plus marqué votre enfance ou votre jeunesse?

Daphey: Ma vie est selon moi assez ordinaire. Sans grands rebondissements. Pour ce qui est de moments que je retiens, je pourrais citer la mort de ma grand-mère survenue très tôt. J’avais grandi avec elle et même si je n’étais pas en mesure de saisir l’ampleur du manque avec lequel j’aurais à vivre sur le moment, j’avais quand même compris que quelque chose de très grâve était arrivé. Et je ne suis pas sûre de m’en être jamais entièrement remise.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Daphey: Il y a tellement de choses que je prends plaisir à faire que j’essaie du mieux que je peux de ne pas faire de classification. La musique a toujours fait partie de ma vie. Je consomme ça a grand régime sans en faire. Je peux dire que j’ai toujours écrit et la lecture aussi a fait partie de mon quotidien dès mon plus jeune âge.

FEAD: Dites nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Daphey: Je ne me vois pas comme une entrepreneure à proprement parler. Je suis avant tout une employée du groupe le Nouvelliste. J’ai tout simplement mise sur pied une émission qui traite de tout ce qui se rapporte à la lecture. Je suis à ma troisième saison et je m’évertue à produire du contenu et à trouver le financement nécessaire pour continuer à la réaliser, payer mon équipe et couvrir les autres coûts de production.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Daphey: Je veux être heureuse, rien que ça. C’est mon rêve, mon objectif, ma motivation.

FEAD: Que signifie “DAFFREADS” pour vous?

Daphey: Un mélange d’obligation et de plaisir. Une initiative que j’ai commencée pour le plaisir de partager une de mes passions avec un cercle plus large que mes amis et mes connaissances directes. Près de cinq ans plus tard, c’est presque devenu un travail avec tout le stress qui vient avec. Toutefois, malgré toutes les obligations et la pression, j’essaie de me rappeler de temps à autre pourquoi j’ai commencé et ça me donne envie de continuer.

FEAD: Quel est votre message pour la jeunesse haïtienne, particulièrement les jeunes femmes?

Daphey: Ne laissez pas ces mille et un modèles de réussite et tous ces motivational quotes que vous voyez sur la toile vous mettre la pression. En fait, ils sont rares ceux qui sont tout à fait honnêtes dans leurs publications sur les réseaux sociaux. De plus, n’oubliez pas que chaque personne a le droit de choisir quel pan de sa vie exposer sur les réseaux. Alors vraiment, pas de compétition, ni de jugement. Chacun sa route; chacun son rythme. Vous êtes votre seule vraie compétition. C’est une leçon que j’essaie moi-même de maîtriser.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

Entrepreneures, artistes, Coachs de motivation, Femmes politiques…nombreuses sont-elles à contribuer activement à l’évolution de la femme dans la société.

Rendre le mérite à toutes les Femmes Haïtiennes à travers cette rubrique pour leur positivité, leur courage telle est notre devise!

Mardochée BIJOUX
Présidente Fondatrice
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Saïka CÉUS, l’écriture comme tremplin

Née le 2 juillet 1990, Saïka CÉUS n’est ni mariée, ni en couple pour le moment. Son époux c’est la liberté. “Liberté de penser, de créer et d’agir pour avoir un impact positif sur ses compatriotes et sur sa génération, en particulier”. Et comme médium, elle a choisi l’écriture.

À travers une rubrique baptisée “Sa je m ban m” lancée sur facebook, elle a confirmé ses talents d’écrivain et « Tifi », son premier roman avec lequel elle a décroché le prestigieux prix Deschamps de la littérature lui garantit une place au soleil parmi les promesses de la littérature haitienne contemporaine.

Tout en continuant à parfaire sa formation académique, Saika continue d’écrire; et comme dans son roman, Tifi, le combat journalier de la femme haitienne reste son sujet de prédilection.

En guise de présentation, elle a répondu à nos questions.

Femme Extra à découvrir : Avez vous des enfants? Si oui, comment avez vous vécu l’expérience d’être maman? Si non, souhaiteriez vous en avoir ?

Saïka: Non je n’en ai pas et je ne tiens pas à en avoir maintenant, dans quelques années, oui. Mais, il me faut le dire, j’aime les enfants, j’aime leur compagnie. Les enfants nous donnent bien plus qu’on leur donne contrairement à ce que l’on pense, ils nous permettent également de puiser en nous l’enfant qui nous habite et qui tient en vie la beauté de notre âme.

FEAD: Quel est le moment qui a le plus marqué votre enfance ou votre jeunesse?

Saïka: La vie est cousue de mille et un moments de joie, de tristesse, de fous rire, de désarroi. Il m’est difficile de choisir une tranche de vie, mais je me souviens de ce moment affreusement inoubliable (lol) où au Collège Coeur Immaculé de Marie lors d’un concours de beauté auquel je participais, j’ai littéralement massacré la chanson « Je t’aime » de Lara Fabian, devant un public qui me huait sans aménité. J’ai tenu jusqu’au bout, la voix vacillante comme une bougie au beau milieu d’une tempête, la tête altière, les oreilles sourdes autant à ma propre voix qu’au huées du public. J’avais envie de pleurer mais j’ai tenu bon, j’ai chanté et à la fin je leur ai dit cela: Vous pensiez que j’allais pleurer? Le public qui me chahutait s’est tu l’espace d’une seconde et puis s’est mis à rire, tout le monde riait et applaudissait en même temps. J’ai finalement eu une belle ovation mais attention, je sais que ce n’était pas pour ma prestation. J’avais 13 ans, je crois.

FEAD: Pouvez-vous nous retracer votre parcours académique et professionnel chronologiquement?

Saïka: J’ai été à Gais Bambins de 1993 à 1996, Ecole Mère Louise de 1996 à 2002, ensuite au Collège Coeur Immaculé de Marie de 2002 à 2009. Je suis diplomée de Christ the King (2010-2013). J’ai été à ANDC pendant une année et j’ai continué cette formation à distance avec sciences po grenobles en France.

FEAD: Quelle est votre plus grande passion et comment vous la vivez?

Saïka: On peut passer toute sa vie sans savoir vraiment, non pas ce que l’on aime, mais ce qui nous passionne. Trouver sa passion et la vivre, c’est cela le véritable grand amour d’une vie; Maurice Sixto, Coupe Kloue, Pablo Picasso, Raphaël Sanzio, Maya Angelou, Shelove Perrin, Victor Hugo l’ont sans doute trouvé. Le véritable amour comme je l’entends ici ce n’est point l’amour que l’on cherche à travers un homme ou une femme, celui qui, comme on aime si bien le dire, nous complète, mais c’est rencontrer sa passion véritable, celle qui rend l’âme indestructible, invincible et immortel à toutes les épreuves de la vie.

FEAD: Dites nous un peu sur la femme entrepreneure que vous êtes?

Saïka: Je ne mérite pas encore ce titre par respect pour tant de femmes qui ont déjà réussi. Ma garderie n’a pas fait long feu, j’ai dû fermer et tout laisser après les deux mois lock. Ce fut très difficile de voir un rêve, que j’ai caressé pendant si longtemps et pour lequel j’ai tant investi, s’écrouler ainsi. Ce fut amer, mais je continue à explorer d’autres pistes pour acquérir une indépendance financière.

FEAD: Quelle est la plus grande leçon que la vie vous a apprise?

Saïka: Il faut toujours créer du temps pour ceux qui nous aiment avant qu’il ne soit trop tard. Il ne faut point prendre pour acquis leur présence dans notre vie.

FEAD: Qui êtes vous aujourd’hui?

Saïka: J’imagine, par ces temps incertains, comme tous les haïtiens, je suis aujourd’hui tout simplement une âme qui parmi tant d’autres; aspire de tout coeur à une Haïti meilleure.

FEAD: Quelle est votre plus belle expérience (personnelle ou professionnelle) dans la vie ? Êtes vous pleinement satisfaite de la personne que vous êtes aujourd’hui?

Saïka: Non je ne peux pas me dire satisfaite; sinon, cela voudrait dire qu’il n’y a rien à améliorer. J’aime la personne que je suis et pour cela je veux qu’elle s’améliore; alors j’ai hâte de rencontrer une meilleure version, de rencontrer celle que je deviendrai dans une, deux ou cinq années et justement pour cela je ne peux pas parler de satisfaction.

FEAD: Quel est votre plus grand rêve?

Saïka: C’est une question qui mériterait d’être abordée dans les moindres détails; car un grand rêve ça se porte fébrilement. C’est un peu comme sa passion. Ca se décrit avec amour et confiance, mais moi, je m’en vais résumer ma réponse. C’est drôle quelques années avant, j’aurais eu mille et une choses à dire mais je pense que de nos jours j’embrasse la question du plus grand rêve avec un regard apaisé et peut-être plus réaliste. Des rêves, j’en ai une liste, je les réaliserai avec l’aide de Dieu j’en suis convaincue, mais mon plus grand rêve c’est de pouvoir un jour me retourner et sourire fièrement à ma vie, mes réalisations, mes efforts, mes échecs, mes réussites en sachant que je n’ai jamais abandonné la personne que je suis, que je ne me suis jamais trahie, que j’ai vécu ma vie selon ma vérité, que je ne me suis pas égarée en chemin en poursuivant mes rêves, en cherchant le succès, la réussite.

FEAD: Un message pour la jeunesse haïtienne, particulièrement les jeunes femmes haïtiennes?

Saïka: Pour ce que ça vaut en ces temps de désarroi, jeunes femmes, assurez-vous chaque jour, de ne point vous soumettre à la dictée de cette société patriarcale et d’être réduite à ne jouer qu’un second rôle dans votre vie. Vous êtes femmes! Vous êtes l’un des deux piliers incontournables de la société, battez-vous dans les détails, livrez bataille à vous-mêmes avant tout pour ensuite éduquer vos filles et surtout vos fils en conséquence.

Celle-ci est la rubrique hebdomadaire “FEMME EXTRAORDINAIRE À DÉCOUVRIR” publiée tous les jeudis sur la page Facebook de l’Association Enfance et Jouvence et le site Koolbae.com pour la découverte ou la redécouverte d’une personnalité féminine Haïtienne qui, au quotidien, œuvre dans différents domaines pour faire bouger le monde.

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